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Aiden Emory Myers
Aiden Emory Myers
Messages : 29
Age : 26

Feuille de personnage
Secteur: Peur
Année d'étude : 3eme année
Etudiant(e) en : Philosophie des sciences

Aiden Emory Myers Empty Aiden Emory Myers

Mar 10 Déc - 21:18








Aiden Emory Myers Htzj

Aiden Emory Myers

❝ il était passé en un clin d’œil de l'inconséquence à la paranoïa ❞

  Aiden Emory Myers Ehbh

22 ans
né un 23 septembre 2070
  Aiden Emory Myers Hyj0

signe solaire de la balance et signe lunaire du cancer

Aiden Emory Myers 6f05

Aiden n’est pas vraiment le stéréotype du tombeur de l’université et de son physique de footballeur, loin de là même avec ses 175 cm. Mais la taille ne compte pas, en tout cas, pas celle-ci. À noter qu’il possède toute de même deux petits tatouages, un sur l’épaule droite et un sur le pectoral gauche.Il a pour habitude de prendre soin de lui sans pourtant aller pousser quelques kilos à une des salles de sport de la ville, cela lui semblait inutile et surtout, c’était du temps gâché pour d’autre activités.

En effet le jeune homme appréciait les activités plus intellectuelles & artistiques : littérature, philosophie, musique, cinéma et les beaux-arts. Il s’échappait comme il le pouvait malgré le contrôle de l’information par le gouvernement, allant jusqu’à récupérer clandestinement ce que l’on appelait « DVD » ou jouer de la basse dans sa chambre. Avoir passé une partie de son enfance et adolescence auprès des milléniaux d’avant-guerre lui avait permis d’avoir accès à une culture qui, d’ordinaire, s’était retrouvée manipulée par le gouvernement et ces censures, les seniors Myers n’étaient pas dupe devant la nouvelle éducation. Cela leur rappelait leur jeunesse répétaient-ils. Mais Aiden n’avait jamais compris, et il savait qu’il ne pourrait jamais les comprendre ; pourtant il avait passé bon nombre de son temps libre en leur compagnie pour essayer de capter juste un bref instant de cette vie passée, qui semblait plus idéale à ses yeux de jeune garçon.

Pour autant ces passions plutôt élitistes ne l’empêchent pas de profiter de ses pseudos plus belles années de sa vie ( autrement dit ses années d’étudiant ), Aiden apprécie tout autant les sorties au bar, la bonne bière et bien sûr, le sexe entre adultes consentants.

Aiden Emory Myers B2cl

Décembre 2079 – dans un village irlandais

« Liam ! Je t’ai dit d’arrêter ! Tu n’étais même pas né lors du conflit. Ton père et moi avons vu les images et les retombés radioactives de nos yeux, le nucléaire a été plus éradicateur que tu ne l’entends !»

Le père Myers soupira et fit les cents pas devant de l’autel décoré à l’occasion des fêtes saturnales.

« Maman, je ne peux pas te croire là dessus, l’histoire ne s’est passé comme ça ! Aujourd’hui, on ne trouve aucun texte ne prouvant tes mots. »

La grand-mère d’Aiden et son fils partirent en un débat faramineux autour de la dernière guerre mondiale. La famille Myers avait abandonné depuis longtemps l’idée d’un dieu, d’une personnalité omnisciente et omniprésente, disons que la guerre ne fait pas que des ravages physiques et matériels : elle détruit les croyances, les espoirs. Les grands-parents avaient suivis beaucoup d’autres dans la spiritualité : assistant à la destruction des saints bâtiments, l’Église se perdit dans le conflit et les Myers semblèrent retourner aux sources : ils empruntèrent les voies païennes et occultes de la spiritualité, essayant désespérément de raviver la flamme éteinte de la foi.

« C’est des conneries ça ! »

Les mots fusèrent.

Du haut de ses neufs ans, le garçon ne comprenait pas vraiment les enjeux géopolitiques qui causèrent le précédent conflit. Il préférait jouer avec son dernier cadeau, offert par ses grands-parents qui tenaient à garder un semblant de vie d’avant, d’avant le conflit, d’avant le réchauffement climatique. Le garçon se tourna vers son grand-père dans un sourire.

« Papi, tu peux me montrer les photos de quand t’étais jeune ? »

L’homme en question grimaça, lui rappelant plutôt bien son âge avancé mais il n’hésita pas à aller chercher un de ses albums favoris.
Aiden était plus que content, voir un monde qui n’existera jamais plus. Comment un enfant pourrais imaginer un monde où il existe des mers de glaces ? Des îles au milieu des océans ? Et des animaux que même son propre imaginaire ne pouvait concevoir ?
Aujourd’hui, une photo en particulier piqua son attention, c’était son grand-père habillé d’un short à fleur, devant de l’eau d’un bleu tellement clair qu’il semblait lumineux, le vieux Myers affichait un sourire radieux sur cette plage de sable blanc.

« Papi, c’était où ça ? C’était un fond vert ? »

Il faillit s’étouffer avec ses petits fours.

« Oh non, loin de là. C'était pendant ma lune de miel avec ta grand-mère, aux Caraïbes. »

Le jeune garçon resta ébahi devant cette photo, il n'osait imaginer un lieu pareil. Comment même développer de tels environnements ? Il ne le pouvait pas. Et il commença à en vouloir à ce monde qui ne pourrait que le priver de ces paradis perdus.

Aiden Emory Myers 7lx7

Mars 2084 - Dublin

Aiden rentrait de l’école en souriant, comme à son habitude, il faisait le trajet du retour accompagné d’autres élèves de sa classe. Mais quelque chose clochait ce soir, le garçon le sentait. Il se sépara de son groupe d’ami pour continuer dans la rue menant à sa résidence et au bout de quelques minutes il remarqua des lumières bleus ainsi que plusieurs véhicules de la police. Il termina les quelques mètres en courant, complètement paniqué à l’idée qu’il soit arrivé quelque chose de trop grave.

Et c’était malheureusement le cas.

Arrivant essoufflé devant le petit portail de la propriété, il vit de ses yeux trois ou quatre officiers tirer par le bras son propre père. Derrière sa mère pleurait et hurlait des choses incompréhensibles à ses oreilles, il n’entendait plus rien, Aiden ne vit que le regard de son père dans ses yeux avant que les hommes armés le menotte puis le pousse à l’intérieur du véhicule blindé tandis qu’un autre officier retenait sa mère criant au désespoir. Ces petites secondes lui parurent durer une éternité et encore aujourd’hui ces images restent bloqués dans son esprit tel des éclairs de lucidité. Il se sentit impuissant et son absence de foi ne l’aida pas, Aiden vit la première voiture partir, sachant que son père était à l’intérieur ; puis une fois sa mère vainement calmé par l’officier, celui-ci monta dans son véhicule et il partit à son tour. Le jeune ne sut pas quoi faire ni même comment réagir, rester là à attendre que la nuit tombe ou rejoindre sa mère en larme ? Il n’a pas pu prendre de décision, alors il se redressa et fit demi-tour, revenant sur ses pas, la première marche du déni enclenchée. Il retourna errer dans les rues vides de la ville, il savait que le couvre-feu ne tarderait pas, et pour la première fois, il n’en a rien eu à faire. Pour la première fois, il eu envie de contester, de tout foutre en l’air, de mettre cette ville à feu et à sang mais du haut de ses quatorze ans, il n’était pas stupide, il savait pertinemment qu’il ne pourrait rien faire là maintenant ; il devait attendre et refouler la révolte qui le tiraillait. 

Il ne dormit pas cette nuit là, ou du moins, il ne s’en rappelait pas. Aiden erra dans les ruelles sombres et vides toutes la nuit, ayant pour seul compagnie les rats, et pour cause, le nuage de pollution accompagné des lumières citadines avaient depuis longtemps banni les étoiles comme amies des oiseaux de nuits. Le cœur du garçon se crispa dans sa poitrine parce qu’il avait compris ce qui était arrivé, il avait compris pourquoi son père ne reviendrait sûrement plus jamais auprès de sa famille. Et ce qui lui fit le plus mal est peut être ce sentiment qui trottait dans sa tête : il n’était pas surpris au final, une part de lui savait que ça ne pourrait terminer que de cette façon. 

Aiden Emory Myers P0lf

Août 2089 – Glasgow

Aiden avait commencé à faire ses cartons, prêt à prendre son départ pour Temperamental Nord. Il avait organisé ses affaires en plusieurs petites catégories, prenant soin de mettre de côté ses livres préférés ; un sentiment de nostalgie l’envahit et il préféra s’asseoir sur le bord de son lit pour feuilleter son exemplaire des Fleurs du Mal de Baudelaire, une édition rarissime : datant du I9ème siècle et offert par ses grands parents. Il feuilleta rapidement l’ouvrage, mais il remarqua quelque chose entre deux pages, coincé entre La Destruction et Une Martyre, c’était une lettre un peu vieillie par le temps.

Elle était encore scellée.

Il l'ouvrit.

« Le 15 mars 2083,

Mon cher Aiden,

Si tu lis ces mots, c’est que je ne suis plus avec vous ; ni avec ta mère, ni avec toi. Je n’ai pas de mots pour expliquer la situation, et des excuses ne pourraient que sonner vaines dans ces quelques lignes, peu importe. Mes actes ne peuvent être justifiables, et je crois que tu comprendras bien assez tôt le sens de ceux-ci, j’ai agi uniquement via mes propres convictions, n’en veux pas à ta mère s’il te plaît, elle en souffre bien assez pour que le deuxième homme de sa vie lui tourne le dos. A ton jeune âge, tu dois sûrement penser que c’est l’acte le plus égoïste que l’on pourrait subir, mais tu verras que j’ai agit pour la communauté.

Alors plutôt que me lancer dans des mots rocambolesques, j’aimerais raconter comment ta mère et moi nous nous sommes rencontrés, et comment tu es arrivé ici .

J’ai rencontré ta mère en 2063, c’était un soir d’été je crois, cela remonte à déjà 20 ans, que le temps passe vite ! C’était lors d’un des rares balles que l’on organisait encore à cette époque, avant que la politique s’endurcisse de nouveau. J’ai vraiment eu un coup de foudre pour ta mère, elle m’est apparu comme une lumière dans la nuit. Ta mère m’a tout de suite suivi dans mes aventures, nous avons vécu une vie comme nous l’entendions, presque sans toit ni lois. A l’époque, je rêvais d’un idéal beaucoup trop utopiste pour qu’il puisse se produire un jour. Je l’admet, j’ai été un idiot à continuer de rêver une vie de bohème comme il nous est impossible. Ta mère est la personne qui m’a sauvé de cette débauche, je n’ai jamais été très obéissant mais elle a su me remettre dans une case où il nous était possible de vivre. Je l’ai vraiment aimé, et je l’aime toujours. Nous voulions absolument avoir un enfant pour sceller notre union, et tu es arrivé dans nos vies, et jamais je n’ai été aussi heureux. Tu nous es apparu comme une bénédiction de dieux trop anciens.  

Ta mère m’a poussé à raccrocher, à m’arrêter, à me stopper dans cette folie idéaliste. Mais je ne l’ai pas fait, trop aveugle devant la réalité qui nous entoure. 

Des excuses ne pourront jamais réparées la blessure que je vous ai causé, à ta mère et toi ; puisqu’au fond, je reste convaincu de cette voie du bien que j’ai entrepris il y a bien longtemps. 

Saches que j’ai passé les meilleures années de ma vie à tes côtés, je ne regrette pas une seule de ces années.

Liam Myers. »

Le jeune homme termina la lettre, il ne réagit pas tout de suite, ou plutôt, son cerveau ignora en partie l’émotion de ces mots. Il laissa de côté ses cartons et sortit de sa chambre descendit les escaliers, traversa le salon puis la cuisine et sortit à l’extérieur ; il marcha quelques minutes pour arriver sur les quais du fleuve de Glasgow. Le vent soufflait. Aiden sortit la lettre et son briquet. Il la brûla, pour laisser les cendres s’évaporer dans la bise et les eaux noires.

C’était le vendredi 29 août 2089

La rentrée pour les premières années était dans trois jours.

Il fut assigné au secteur Peur, sans grand étonnement de la part de sa mère.

Aiden Emory Myers Jxyc

Aiden laissa sa personnalité se développer ( plutôt imploser ) dès les premières semaines à Temperamental Nord. Son image calme et non conflictuel d’élève positionné dans le très haut du classement se propagea dans l’école, lui donnant une réputation de personnage froid et hautain. Il n’a pas fait d’effort pour la contester, une telle rumeur faisait elle même le tri dans ses relations : il ne faisait rarement le premier pas, sauf si la personne dans son viseur représentait un certain intérêt pour lui. Oui, Aiden n’était pas du genre altruiste. Loin de là. Convaincue par le nihilisme de l’existence, il ne vivait que pour lui-même, qu’importe les autres si tout est faux.

Et ses études, orientées vers l’histoire de l’art et la philosophie des sciences le poussèrent dans un profond rejet de l’autorité ainsi qu’une désillusion assez notoire sur le gouvernement dans lequel il vivait ; Aiden savait les cours et les programmes scolaires était baisés par la ZIA, pas par une preuve irréfutable mais tout autour de lui le laissait penser à cette corruption.

Mais la vie d’Aiden n’était pas aussi morose que l’on pourrait le penser, loin de là ! Convaincu par le désintérêt de vie en Nouvelle-Angleterre, il se laissa tenter dans les plaisirs de la vie. Sexe. Alcool. Drogues. Il en profitait sans aucune pudeur, il était ouvert à toute proposition et n’hésitait pas à consommer toutes sortes de produit, si seulement cela pouvait le faire échapper de cette société juste l’espace d’un battement de cils. Voilà ce qui intéressait vraiment Aiden au fin fond de son être : la fuite de cette société qui ne conviendra jamais à ces attentes, qui le laissera toujours sur le bas côté peu importe ses réussites scolaires. Il se savait condamné par sa lucidité. 

Néanmoins, Aiden restait sensible à un seul sujet en particulier : sa famille. L’idéalisation de son père était encore présente dans son esprit et il ne supportait pas que l’on attaque sa famille, et un rien faisait exploser en lui une injustice, le rendant violent ; et bien sûr, quelques pintes de bières dans le sang n’arrangeait en rien les choses. Si quelqu'un gagnait assez sa confiance et son estime, cette personne pourrait être surprise par la défense & le soutient que le jeune homme pouvait lui offrir. Parler de sa famille provoquait une trop grande souffrance en lui pour qu’il soit ouvert à la discussion, il éprouvait une haine notoire envers le secteur Joie et envers toutes personnes provenant d’une famille travaillant à la solde du gouvernement.

Aiden Emory Myers M69m







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