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Enyo Merill
Enyo Merill
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L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine Empty L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine

Ven 31 Aoû - 21:51
L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine 89fl


Dernière édition par Enyo Merill le Lun 13 Mai - 21:47, édité 2 fois
Côme Asbaan
Côme Asbaan
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L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine Empty Re: L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine

Ven 4 Jan - 23:33
⠀⠀Bien évidemment, il leur était interdit de pénétrer la nuit dans l'amphithéâtre, pourtant Côme ne se gênait pas. Il était bien rare de voir le brunet enfreindre les règles, mais il trouvait ce lieu... reposant, il s'y sentait bien la nuit, pour écrire lorsqu'il ne parvenait pas à dormir. C'était comme devenu son sanctuaire, le lieu de ses mille et une pages de carnet remplies. Jamais le plus petit n'avait osé emmener quelqu'un ici, comme si il avait peur de voir son unique repaire profané... Ce n'était pourtant qu'une... salle de classe, en soit. Pourtant, il y sentait une attraction particulière, lorsqu'il s'y retrouvait seul, avec sa machine à écrire et ses feuilles blanches. C'était, pour lui, une source d'inspiration sans faille, une grande pièce où l'air ne manquait pas, où il pouvait laisser aller ses doigts contre les touches sans oser réveiller quelqu'un. Il s'y sentait profondément bien, rédigeant sans cesse ses jolies phrases rythmées et ses figures de style à ne plus voir les heures défiler. Les heures paraissaient secondes, et il n'était pas rare qu'il aperçoive un rayon du soleil traverser la vitre avant qu'il ne se décide enfin à rejoindre sa chambre avant d'être surpris par je ne sais quel professeur dans un lieu qui lui était interdit, de nuit. Malgré qu'il y faisait sombre, la nuit, il y voyait un million de couleurs, qui l'inspirait de telle ou telle émotion, qui lui soufflait ses idées dans la fraîcheur nocturne. Parfois, il y laissait quelques - uns de ses écrits, par mégarde, chiffonné et laissé tomber un rang plus bas. Parfois, il s'y endormait, le visage collé contre les touches de sa machine à écrire et ne se réveillait qu'une heure plus tard, réveillé par un énième cauchemar que même ce lieu si atypique ne parvenait pas à chasser. C'était si silencieux, si calme, qu'il se laissait bercer par le clapotis des touches lorsque ses doigts s'y posaient. Il y faisait si sombre qu'il se sentait parfaitement bien : le noir l'inspirait bien plus que n'importe quelle couleur, idéalisant ce qui était présent mais que l'ont n'était incapable de voir. Souvent, il prenait cette aspect nocturne pour le comparer aux sentiments de ses personnages : présents mais invisibles. C'était ainsi qu'il voyait les choses ! Il connaissait l'emplacement de ses touches à la perfection, si bien que le noir ne le privait pas d'écriture, il laissait ses doigts valser de a à n, glissant parfois de la virgule au point d'interrogation. Il n'avait pas besoin de constater si il faisait des fautes, tant son niveau littéraire était suffisamment conséquent pour qu'il soit certain dans son orthographe. Côme n'était jamais sûr de lui, mais dès que ses paumes effleuraient les bordures de sa machine à écrire, il se sentait revivre, enfin libre d'évacuer ses pensées sans limite, faisant éclater son imaginaire, ne retenant pas le moindre sourire ni la moindre larme lorsqu'il écrivait sur lui, sur ce qu'était sa vie, ou lorsqu'il décrivait une scène plus comique de l'un de ses personnages. L'amphithéâtre exerçait sur lui ce sentiment d'anti - dépresseurs, de nouvelles libertés d'être ce qu'il est au plus profond de lui - même. 
⠀⠀Secouant la tête pour sortir de ses pensées, il fit attention à ce qu'on ne les remarque pas avant de se faufiler dans la pièce, passant par une porte que personne ne jugeait utile de verrouiller, pensant que personne ne la remarquait... Côme faisait attention aux détails, lorsqu'il s'ennuyait durant les cours ! Peut - être n'était - elle pas verrouillée parce qu'elle était censée être bloquée par une table... Table que Côme était parvenu à légèrement déplacer, du mieux qu'il put, afin de pouvoir se frayer un passage. Certes, il ne fallait pas posséder de formes pour y parvenir, mais il jugeait que ses deux camarades devraient réussir à passer sans grands problèmes. Après tout, Théoden était capable de pousser un petit peu plus cette foutue table, non ? Il était bien plus musclé que Côme ! Quand ils parvinrent enfin dans l'amphithéâtre, Côme s'installa sur la rangée la plus proche, un fin sourire sur les lèvres, regardant ses deux interlocuteurs. 

« Oh! Tiens, ta veste ! » s'empressa - t - il de dire, perdant son sourire pour retrouver son air inlassablement émerveillé -bien que maussade-, tout en retirant la veste de Théoden et en lui tendant doucement. Puis, il fit remarquer qu'ils devraient prévenir Enyo qu'ils avaient quitté la forêt : c'était la moindre des choses ! Il sortit alors son téléphone portable, pour la première fois de la soirée, tout en informant son amie où ils se trouvaient désormais et comment y accéder si elle désirait les rejoindre : elle avait la liberté de se joindre à eux ou non. 
« Vous... hum... vous êtes les premiers que j'emmène ici.. c'est pas comme si vous n'y alliez pas tous les jours hein ? Enfin, au moins jamais de nuit. Je suis désolé, j'avais pas d'autres idées... C'est... c'est i-ici que je viens lorsque je ne parviens pas... à... dormir. » énonça - t - il, haussant les épaules, sans parvenir à détacher son regard du brun. Heureusement qu'il faisait sombre, tant il se rougissait de plus en plus, à chacun de leurs nouveaux regards.
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L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine Empty Re: L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine

Dim 3 Mar - 17:44
Keira suivit Côme à l'intérieur de l'amphithéâtre, passant dans la petite ouverture créée par son prédécesseur. Elle connaissait l'endroit, dans ces moindres recoins. En deux ans, elle avait eu le temps de changer de place tellement de fois, selon son humeur ou le cours, selon le professeur ou ses envies du moment, qu'elle avait dû arpenter la large pièce, de toute sa longueur, de toute sa hauteur. Mais, l'endroit qu'elle préférait, malgré tout, c'était le troisième rang, le siège le plus près des marches pour y accéder. Pour beaucoup, cela ne représentait rien ; pour elle, c'était l'endroit où elle pouvait suivre le cours, tout en s'évadant dans ses pensées, où elle pouvait rester attentive tout en dessinant en discrétion. Et, elle détestait être entourée de toutes parts.

Et pourtant, cet amphithéâtre si connu, il lui semblait bien différent, de nuit, sans l'éclairage, naturel ou non, pour raviver les couleurs rouge du grand bureau sur l'estrade. Il lui semblait plus mystérieux, plus attirant peut-être. Elle s'attendait presqu'à voir surgir quelque fantôme, du fond de l'estrade, comme le fantôme de l'Opéra se jetterait sur scène, à corps perdu. Cette pensée fugace arracha un sourire à la jeune femme, qui se tourna vers Côme.

« Merci de nous y avoir emmené ; j'aime bien, le découvrir comme ça. »
Rashel Angelov
Rashel Angelov
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L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine Empty Re: L'Amphithéâtre de Sciences et Médecine

Mer 15 Mai - 19:24
Les journées mornes et monotones avaient déjà repris depuis un mois à l'université de Temperamental et, avec elles, leurs lots quotidiens de sources d'ennuis et de problèmes. Les étudiants de première année étaient toujours aussi perdus et encombraient les couloirs en engendrant des embouteillages plus chaotiques que ceux d'un départ en vacances sur l'autoroute. D'autres squattaient comme à leur habitude devant les machines à café, un gobelet fumant dans les mains tout en échangeant des banalités. Un campus aussi ordinaire que possible en apparence.
Pour Rashel Angelov, ça représentait aussi bien un vaste terrain de jeu où elle pouvait librement écraser ceux sur son passage qu'une gigantesque source d'ennui. Toujours les mêmes cours, toujours les mêmes visages aussi insupportables au détour des mêmes couloirs. En arrivant dans l'amphithéâtre pour ses cours de psychologie, elle s'étonna de le trouver déjà bien rempli. C'était étonnant. De manière générale, passée les trois premières semaines, un bon quart de la promo ne venait déjà plus en cours. Une sorte de sélection naturelle entre les perdants et les gagnants à ses yeux, sélection qu'elle prenait toutefois un malin plaisir à accélérer à grands coups de crasses dans le dos et de faux cours truffés de fautes. Si ça pouvait asseoir définitivement sa réussite dans cette filière, elle n'hésitait pas. Elle savait ne pas avoir besoin de ça, mais c'était toujours bien distrayant de voir le visage déconfit de ces pauvres naïfs. A la guerre comme à la guerre. 
Rashel se dirigea donc comme à son habitude vers le fond de l'amphi pour s'installer contre le mur sur les rangées aux extrémités de la pièce. Elle était généralement tranquille ici. D'une oreille distraite qu'elle laissa traîner autour d'elle, elle écoutait ses camarades discuter du cours précédent, de la dernière paire de chaussures en vogue - qu'elle avait déjà depuis un bon mois, d'ailleurs - et, bien entendu, de la soirée qui devrait normalement se dérouler ce soir, en ce 26 septembre, pour commémorer l'instauration de ZIA. Les plus hauts dirigeants du système seraient même présents, parait-il, pour marquer l'événement. Avec un peu de chance, cela ferait à la petite bulgare une excellente raison de faire la fête, puisqu'en soit, elle se moquait un peu de cet anniversaire stupide. Oh, bien sur cela restait une commémoration importante, elle ne le niait pas, mais aux yeux de Rashel, peu de choses avaient réellement d'importance. Alors écouter des grands-pères faire des discours reluisants sur un système dans lequel elle n'était d'ailleurs même pas née et intégrée seulement depuis son déménagement, ce n'était pas très important.
Naïvement, elle se surprenait à espérer que son père ou sa mère viendraient. C'était idiot, Rashel le savait. Et puis, même s'ils venaient, que ferait-elle ? Rien, comme d'habitude. Parce que ses parents étaient encore plus dénués de sentiment qu'elle, si bien que leurs retrouvailles se limiteraient à un hochement de tête courtois, quelques questions sur le début d'année, et ils rentreraient chez eux pour gérer leurs petites affaires. Et c'est tout. Elle le savait. Mais... Mais quoi ? Est-ce que ça lui ferait plaisir de les voir, même de loin, même à travers un putain d'hologramme ? Peut-être. Est-ce que ça l’écœurerait de la reluisante famille Angelov ? C'était certain.
En soupirant, Rashel sortit de son sac son ordinateur portable ainsi qu'un bloc note et un stylo, s'étalant sans aucune gêne pour s'assurer qu'aucune petite idiote ne viendrait l'agacer en s'asseyant près d'elle. Cette année promettait d'être aussi longue et agaçante que la précédente.
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