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Alleah Amoros
Alleah Amoros
Messages : 2
Age : 23

Feuille de personnage
Secteur:
Année d'étude : 3eme année
Etudiant(e) en : psychologie.

Alleah Amoros Empty Alleah Amoros

Sam 21 Mar - 0:16
Alleah Amoros 1h6y

Alleah Amoros Hub6

Alleah Amoros Ofpr




« Alleah,


⠀⠀Voilà plusieurs jours, désormais, que je ne réponds plus à tes messages. Je n'ose plus. Peut - être que ceci te paraîtra insensé, voire cupide, mais je ne peux pas. J'en suis totalement incapable, Alleah. Je t'avais promis, que je ne te quitterai jamais. J'avais promis de t'offrir une vie idyllique, un paradis à l'état pur, des fous rires à longueur de journées, et nos corps qui s'entremêlent à chaque coucher de soleil. Te souviens - tu, de cette belle balade au bord de mer ? Cette balade qui semblait s'être éternisé un siècle durant, tout en ayant duré quelques secondes ? Cette jolie balade, où tu avais saisi ma main, de tes petits doigts frêles, qui me provoquaient des frissons sans pareils ? Je m'en souviens encore, de ce sable fin sous mes orteils, du bruit tumultueux des vagues se fracassant contre la plage, et de ce rire que tu avais eu, lorsque tu m'avais poussé dans l'eau. C'est ce jour - ci, que j'ai réalisé, que j'ai réalisé à quel point tu étais bien plus qu'une demoiselle sublime et fortunée, bien davantage qu'un corps dénudé dans mes draps. Tu sais, ma belle, que je suis tombé bien plus amoureux de toi que je ne l'aurais jamais imaginé. Hélas, le destin semble avoir effacé notre histoire, comme les vagues estompant les initiales laissées sur le sable. Je te demande pardon, d'avoir brisé nos rêves, et probablement ton cœur. J'espère que tu comprendras, que je n'avais guère le choix, que de suivre le mouvement... Ce ne fut pas un choix facile, d'élire qui de vous j'allais bien pouvoir sauver, mais j'ai rapidement compris qu'aucun de vous ne respirerez encore, à l'heure actuelle, si j'étais resté dans tes bras. Le danger est bien réel, Alleah, et j'espère ne pas t'avoir abandonnée entre les griffes de nos tortionnaires. Tous ces bourreaux, ces beaux parleurs qui, en un bon discours, et quelques coups de feu, déciment les rébellions et les opposants, ne te sauveront pas plus que moi, lorsqu'ils tomberont enfin. Ne m'en veut pas, s'il te plaît, d'avoir fui la Mort avant qu'elle ne me fauche.






⠀⠀Je suis désormais à l'abri, disparu dans la nature, ainsi que tous ceux portant mon nom. Ils ne peuvent plus rien contre nous, et je ne leur offrirait jamais l'occasion de nous retrouver, et c'est pour cette raison que nos chemins se séparent. Nos messages se tairont, nos numéros s'oublieront, les photos perdront leurs couleurs, et les larmes sècheront. Tu t'en relèveras, comme à chaque fois, et ton air hautain refera surface. Je sais que ton sourire se fera plus terne, plus timide, et que ta nonchalance prendra une nouvelle fois le dessus. Tu t'oublieras encore une fois dans ce masque futile que tu portes constamment, ce masque que je t'avais arraché difficilement. Tu te faneras, Alleah, et tu perdras tes pétales dans une tristesse que tu tairas encore trop longtemps. N'en veut pas au monde, de t'avoir une nouvelle fois arrachée ton précieux pilier, comme le décès de ta mère t'avait affecté. Hais - moi, Alleah, hais - moi autant que possible d'avoir disparu sans laisser de traces. Je t'en supplie, ne me pleure pas, parce que je ne te connais que trop. Tu chuteras, à tenter de camoufler un quelconque chagrin, et ne retombe pas dans cette facette clownesque de toi. Écoute - moi, ma belle, tu es bien plus que tout cela. Derrière cette image égocentrique, détestable, moqueuse, il y a un cœur plus pur que la blancheur de la neige. Tu es une fille merveilleuse, et je suis fier de t'avoir tenue à mon bras, fier d'avoir pu me pavaner à tes côtés, comme le fier paon montre ses plumes. Tu étais mes plumes de paon, Alleah, et non pas pour ta beauté singulière, mais pour cette si douce personne, qui se tait derrière des comportements sociaux d'aristos déplorables. Détache donc ces chaînes qui pendent à tes poignets, qui entravent ton cou et tout ton corps. Le poids politique n'a pas à t'emprisonner dans une image de gamine riche et désengagée, cesse de montrer que tu ne t'intéresses à rien ! Cesse de prétendre que rien ne t'affecte et que la beauté du monde te passe bien au - dessus de la couronne. J'ai vu qui tu es, et lorsqu'on creuse si bien, on ne peut que tomber amoureux. Et j'en suis tombé amoureux.






⠀⠀Aujourd'hui, je me suis déjà surpris à chercher ton odeur, dans la rue. J'avais ce désagréable pré - sentiment que tu pouvais être n'importe laquelle de ces foutues passantes, alors qu'en fait, je ne te reverrai jamais de la vie. Jusque dans mes pensées, tu es maladroite, et tu trébuches au point de m'en donner mal à la tête. Cette lettre d'adieu réveille en moi des souvenirs des profondeurs, que j'aurais préféré garder enfouis. Je ne rêve désormais plus que de venir effleurer ma langue sur tes lèvres, tandis que tes doigts saisiraient mes cheveux, et entendre tes bruissements de délectation. Ne plus pouvoir caresser ta peau si douce est un supplice sans pareil, et je ne peux plus qu'imaginer mes doigts glisser sur le bas de ton dos, offrir à ton corps un plaisir interdit. Il m'arrive encore, de sentir tes ongles s'enfoncer dans ma chair, et peut - être y reste - t - il encore des traces de nos ultimes ébats. Je me suis envolé si brusquement, que je n'ai qu'à peine eu le temps de saisir le nécessaire, dans une valise. Tu retrouveras sans aucun doute de vieux bibelots, que je t'offre sans hésitation, des souvenirs et des breloques que j'aurais tant aimé pouvoir chérir auprès de moi. Ta lingerie traîne sans aucun doute encore sous mon lit d'étudiant, et ton parfum restera à jamais abandonné sur mes draps, loin de mes bras. Mais je te remercie, Alleah, de m'avoir offert plus d'un an d'amour, plus d'un an de joie, dans mon destin de peur. Je dis aujourd'hui adieu à la blondeur de ta chevelure, à la blancheur de ton sourire, à l'enivrance de ton arôme et à la beauté de tes courbes.




⠀⠀La flamme de notre histoire vient de consommer son ultime bouffée d'oxygène, emportant avec elle les rires d'antan, et tous nos souvenirs. Elle vient d'éteindre toutes nos balades au bord de mer, toutes nos parties de jambes en l'air, tous ces regards amoureux, lancés dans les draps. Tous ces moments ne revivront jamais, et les larmes comme les bribes de mémoire ne les matérialiseront plus à nouveau. Les ultimes cantilènes de ton rire se dispersent dans mes pensées, comme des mélodies jouées au piano, qui se fanent progressivement. Pourtant j'entends encore ta voix virevolter partout autour de moi, comme si ton spectre avait décidé de me hanter, d'avoir osé t'abandonner. L'étincelle n'a pas pris feu, et c'est les âmes en peine qu'on se couchera dans nos draps vides, délaissé de le parfum de l'autre. Je tuerais ZIA, de m'avoir séparé de celle qui, à jamais, restera, mon unique amour. Et je regrette à présent, de ne pas avoir posé une ultime fois mes lèvres sur les tiennes, dans un baiser chaste et amoureux, de dire adieu à ce saphir, dans son tas d'émeraude.



Pardonne - moi.
Adieu, Laël. »
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