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Arwen Backer
Arwen Backer
Messages : 15

Feuille de personnage
Secteur: Tristesse
Année d'étude : 1er année
Etudiant(e) en : Médecine

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Mer 11 Déc - 21:53
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ıllıllı αяωεη вαcкεя ıllıllı

ıllıllı тяιsтεssε ıllıllı


« Tu ne t'es jamais vraiment regardé dans le miroir, tu n'es pas ce genre de fille qui passe ses journées à se pomponner pour plaire à tout le monde, pour que les regards se fixent sur elle, pour que sa beauté soit à la hauteur de son arrogance. Non, tu n'es absolument pas ce genre de fille. Tu te maquilles rarement et à ce moment-là, quand tu te regarde dans le miroir, le mascara entre tes doigts, ce que tu vois est une fille, tout ce qu'il y a de plus simple. Tes cheveux sont noirs, frisés, même s'ils sont parfois indomptables, tu as appris à les apprivoiser. En effet, tu aimes les lisser, et parfois tu fais même des dreadlocks. 

Automatiquement tu prends tes cheveux entre tes deux mains pour les attacher en une haute queue de cheval. Tu aimes les attacher de cette manière, ils ne bouchent pas ta vue et révèle au monde ton visage angélique et tes iris brunes. Cette couleur que tu qualifie de spéciale, est peut être la seule chose de ton corps que tu aimes. Pour en revenir à ta crinière folle, tu aimes t'occuper de tes cheveux, et tu les laisses parfois libre, car ils sont longs et beaux, mais tu ne voudras jamais l'admettre.

Tu n'es pas spécialement grande pour ton âge, ce qui t'agace. Par contre ta silhouette est svelte et élégante. Tu es mince et tu le resterais, car tu prends soin de toi et de ton corps. Bien que tes formes féminines ne soient pas très marquées, tu reste la plus belle à mes yeux. Certes, tu n'es pas une grande bête de guerre, et même si tu entretiens ton corps, tu n'es pas très musclée. Néanmoins, il n'y a pas que ton corps que tu entretiens, mais aussi ton esprit, en effet, dès ton plus jeune âge, tu t'intéressais déjà au monde qui t'entourais. En grandissant, tu as vite remarqué, que le domaine littéraire n'était pas ton point fort, mais tu t'en fiches, toi ce que tu aimes, c'est la science, la médecine, la musique, le chant, et l'histoire, un peu d'histoire seulement, quand même. Tu aimes apprendre, tout te passionne, car tu es passionnante. 

Tu es curieuse, tu te soucis de tout, même quand cela ne te concerne pas. Mais, tout ce que tu apprend, tu le garde pour toi, tu es une personne de confiance. On peut rien te cacher, mais, tu peux rien nous dévoiler, avec toi, les secrets sont bien gardés, quelque soit la personne qui te l'a confier, jamais tu ne trahis, tu reste fidèle, même à ton pire ennemi. Tu es quelqu'un de bien, tu es sincère, même si tu ne penses pas toujours ce que tu dis. Au moins, tes sentiments sont vrais, rien n'est artificiel avec toi. Surtout en amour, tu aimes. Tu aimes vraiment, sans artifices, sans limites, personne ne peut aimer avec la même force et le même dévouement que toi. Mais, personne ne peut aussi bien cacher ces sentiments que toi, tu peux aimer à en mourir, personne ne le saura jamais, mais fais attention, un jour, tes gestes d'affection te trahiront. Tu as peur des autres, de leurs réactions, du rejet, de l'abandon, du jugement, c'est pour ça que tu ne veux pas montrer ce que tu ressens. Tu leurs accordes beaucoup trop d'importance. Même si tu es naturellement pudique, tu es aussi trop timide, et sensible pour vivre dans un monde aussi cruel, tu es l'ange parmi les démons, mais tu seras l'as qui bat le roi. 

La colère est un sentiment que tu réprimes aussi, comme la jalousie, tu la caches, en fuyant. Tu passes ton temps à fuir ce que tu as peur d'affronter. Pour éviter cet affrontement, tu gardes tout pour toi, personne ne sait ce qui se passe dans ton cœur, dans ta tête, car tu es méfiante. Ma belle, sache que certains secrets, sont trop lourds pour toi, tu devrais les donner, mais je sais que tu ne vas pas m'écouter. Ta vie est plus belle dans tes rêves, alors tu racontes tes rêves dans tes chansons. Mais à travers ta musique, tu évacues aussi ta douleur, tes peurs, tes chagrins, mais tu exprimes aussi ta joie, tes réussites, tes plaisirs et surtout ton amour. Cependant, personne n'a jamais entendue ta si jolie voix, à part moi. On en revient toujours aux même peurs. Si tu ne dépasses pas ces peurs, tu ne vivras jamais vraiment. C'est vrai, tu n'es pas très courageuse, mais tu restes loyale, tu as une détermination sans failles, tout ce que tu entreprend, tu le réussis, car tu n'abandonnes jamais et te donne toujours à fond, pour faire de ton mieux, donner le meilleur de toi-même.

Tu penses que décrire ton caractère toi-même n'est pas vraiment une bonne idée. Après tout, tu penses que tu aurais tendance à oublier certains défauts. Mais si tu en crois ce que tu entend de la bouche des autres, tu es loin d'être parfaite. Certains te traitent d'égoïste, alors que tu es justement beaucoup trop gentille et naïve avec les gens, même avec ceux qui t'ont fait du mal. Ils disent que tu es narcissique, alors que tu détestes te regarder dans un miroir trop longtemps. Il disent que tu es égocentrique, alors que tu te refermes sur toi-même pour te protéger de ce qu'ils te disent. Ils disent que tu es trop solitaire, car ils te laissent seule. 

Ne les écoute pas, ils parlent sans savoir, sans te connaître, moi, je te connais et je sais que tu es une merveilleuse personne. Repoussée par les autres car tu es différente. Mais ta différence, c'est ta force, pas ta faiblesse, comme tu le prétend. Laisse-les se moquer, continue d'apprendre, tu vas les dépasser. »

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« Tu es née un matin, un 3 octobre, précisément. Tu es née, il y a 19 automnes, et chaque année, ta cicatrice se rouvre, à chaque 3 octobre, tu pleures et reste seule. Combien de fois tu m'as dis que tu ne méritais pas de vivre, combien de fois tu m'as dis que tu n'avais pas ta place dans ce monde, combien de fois tu m'as dis que tu l'avais tué, tu te sens coupable, alors que rien n'est de ta faute, rien ne peut être de la faute d'un petit bébé. Tu ne veux pas fêter ton anniversaire, car c'est aussi l'anniversaire de sa mort, c'est ton choix, mais ce n'est pas de ta faute si tu es née le jour où celle qui t'as donné la vie est décédée. 
Je vais pas te dire la vérité, tu n'as pas besoin de le savoir, mais je vais t'en dire assez pour te rassurer. Tu as été entre ces bras à ta naissance, quelques minutes, avant qu'elle perde connaissance, tu sais accoucher dans la rue est indigne, alors réussis. Elle est morte un quart d'heure après ta naissance, environ. Alors, je t'ai adopté, et je t'ai élevé comme ma propre fille, comme elle l'aurait fait, tu es venue dans ma maison, je ne pouvais pas, malgré la pression sociale, laisser un nourrisson dehors, dans ce froid presque hivernal. Personne ne le sait, un secret de plus pour toi à conserver, je sais, mais il le faut.

Tu as bien grandis depuis, et moi j'ai bien vieillis. Maintenant, c'est à toi de tracer ta route. Je t'ai tout donner pour que tu sois heureuse, pour que tu ne manque de rien. Hélas, l'argent me manquait pour t'offrir tout ce que tu méritais, mais au moins tu as appris l'humilité, et tu sais maintenant que les plus grands bonheurs dans la vie sont souvent les plaisirs les plus simples.

Puis, ta maladie s'est développée sur l'ensemble de ton corps, ta mère l'avait aussi, le vitiligo. C'est juste une dépigmentation de la peau, tu es plus sensible au soleil que les autres, c'est tout. Tu n'as pas à te cacher, avec ou sans, tu es magnifique. Néanmoins, plus tu grandissais, plus tu détestais ton corps, car les autres se moquaient de toi à l'école. Même lorsqu'il faisait chaud à en mourir, tu mettais des pulls et des pantalons, pour camoufler le plus possible ton corps. J'ai compris bien trop tard que tu te faisais carrément harceler, c'est ce qui a forgé ton caractère si réservé, si méfiant, si pudique, et maintenant tu es comme ça, et je t'aime comme tu es, tu n'as pas à changer pour moi, ni pour personne. 



Concernant ton papa, je ne connais pas son identité, peut-être un jour tu le découvriras par toi-même. De mon humble avis, je pense que ta mère n'a jamais chercher à avoir un enfant, elle y a été contrainte. Alors, je vais te confier une requête, si tu le retrouves un jour, dans ce monde de merde, fais-moi plaisir, détruis-le. Et je sais que tu es assez intelligente, pour être machiavélique, même si ce n'est pas ta nature première. Et surtout, n'oublies pas, réussis. »





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Je suis bouleversée. Je n'ai pas n'ai pas de mots. Je ne sais pas quoi penser. Je suppose que je suis censée accepter tous ces changements dans ma vie sans protester. De toutes manières, est-ce que j'ai le choix ? Non. Je replis la lettre de ma tante, qui a été une très bonne maman de substitution. En y réfléchissant, je la comprend, et je ne lui en veux pas, elle a fait ces choix pour mon bien. Quand je repense à nos adieux, je me dis que toutes ces belles paroles qu'elle a eu pour moi n'ont pas vraiment de sens. 


« Tu vas te faire plein de nouveaux amis. » Peut-être, peut-être pas. Et si personne ne voulait m'approcher ? Et si personne ne venait me parler ? Je me connais, je sais que si les autres ne viennent pas vers moi, je n'aurais jamais le courage d'aller vers eux. Espérons que je sois pas si repoussante que je le pense. Je dois commencer par sourire un peu plus souvent déjà, je suis sûre que quelqu'un viendra me parler si je lui souris. Il suffit de ne pas être complètement renfermé, je sais que je peux le faire, après tout c'est pas bien compliquer, si ?

« Peut-être que qu'un charmant garçon va venir te parler. » Que ce soit un garçon ou un fille, aucune importance, tant que je me sens en sécurité, et que mes sentiments sont réciproques. Mais, enfin, je dis tout ça, je ne sais même pas ce que cela signifie d'être aimer, d'un amour différent que celui d'une famille. J'ai jamais embrassé personne, mais j'ai déjà aimé, sans que personne ne le sache. Toutes les chansons que j'ai écrites et tous ces mots que je n'ai pas su dire, se sont effacés et oubliés dans le temps. Et puis, peut-être que ma tante ne parlait pas de ça, peut-être qu'elle parlait d'un ami, de toutes façons, ils restent toujours des amis, les beaux garçons restent toujours des amis. 


« Les professeurs vont t'adorer. » Elle m'a dit ça car je n'es jamais eu de notes en-dessous de la moyenne, c'est même généralement bien au-dessus. Ils vont adorer la personne sage qui ne dit rien au fond de la classe, et qui a de bonnes notes, c'est sûr. Mais temps que mes professeurs ne me font pas parler devant toute une classe, je les apprécierais aussi.

« Je n'ai pas besoin de te dire de travailler, tu le fera, mais pense aussi à t'amuser. » Je m'amuserais, mais je pense qu'elle sous-entendait que je m'amuse avec les autres. On en revient toujours au même, il faut que j'aille vers les autres pour me faire des amis. Elle est optimiste pour moi, et je le suis aussi pour moi, en théorie. En pratique, je suis sceptique, car la solitude ne me dérange pas, mais parfois elle m'effraie. Et j'ai peur d'être seule, comme je l'ai été durant presque toute ma scolarité. Les autres devait sentir que j'étais différente, sinon pourquoi me rejeter comme ils l'ont tous fait ?

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10 ans. École Primaire, du quartier ouest de Londres. 14 mai, 15 h 10.



La sonnerie retentit, signifiant l'heure de la pause de l'après-midi. Les enfants se ruent dehors, en cette journée ensoleillée, certains commencent une partie de football, quand d'autres entament une partie de loup glacé. Arwen, elle, préfère s'asseoir dans un coin à l'ombre pour continuer de coiffer sa poupée. Elle l'avait appelé Marìa, comme son deuxième prénom. Déjà un peu réservée, rester seule pendant la récréation, ne la dérangeait pas. 
« - Et voilà ! Tu es belle maintenant, Marìa ! » 
Disait-elle, toute contente des tresses qu'elle venait de réaliser. 
« - Pas comme toi, ça c'est sûr ! » 

Rétorqua une jeune fille, en commençant à se moquer d'elle, avec ces copines, qui gloussaient derrière elle.
« - Arrête ! Je suis jolie aussi, c'est ma tata qui me l'a dit ! »
Les jeunes filles se mettaient à glousser de plus belle. Arwen, ne comprenait pas pourquoi on s'en prenait à elle. La jeune fille lui arracha la poupée des mains. 
« - Arrêtez, c'est la poupée que ma tata m'a donné ! Vous lui avez fait mal ! Elle vous à rien fait, rendez-la moi ! »
Cria Arwen, sans succès. Alors elle se leva pour essayer de la récupérer. La bande de fille continua de rigoler, en commençant à détruire la poupée. Une fois la tête et les membres détachés du reste du corps, les filles lui rendirent sa poupée, en lui jetant les morceaux. Les larmes commençaient à couler silencieusement sur les joues d'Arwen, qui ramassait tristement les morceaux. 
Arwen est vite rentrée dans sa classe avant la fin de la récréation pour essayer de réparer les morceaux, mais c'était peine perdue. Elle décida de ranger sa poupée dans son casier, pour la réparer quand elle serait chez elle, et d'oublier ce qui c'était passer. A sa grande surprise, elle y trouva un papier délicatement plié en quatre, que quelqu'un à dû glisser dans son casier. Son sourire disparu lorsqu'elle vu cet horrible dessin, qui la représentait ; sa tête sur un corps de vache avec des tâches sur la peau, comme les siennes. Elle essuya ces larmes du revers de la main, avant de laisser la feuille tomber au sol. Elle mit son gilet, pour cacher les tâches de ces bras, puis, elle repartit dans sa salle de classe, le cours reprenait.
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